Bas Marais. Sur les 23 hectares de terre agricole que comptent le Bas Marais, 10 vont être urbanisés. Mais une urbanisation “douce”. Pas de résidences à étages, pas de macadamisation à outrance. 300 logements tout de même, offrant la perspective d’une réelle mixité sociale (locatif, accession à la propriété, logements sociaux, habitat pour personnes vieillissantes en situation de handicap et autonomes). 12 autres hectares de cette vaste surface vont être végétalisés en ferme pédagogique, production maraîchère, jardin sauvage, agriculture durable, promenade au fil de l’eau (ce n’est pas le “bas marais” pour rien), coins pour les animaux… Un style de vie “à la Hollandaise”, inspiré d’un village qu’une délégation d’élus de Saint-Saulve est allée visiter en juillet dernier aux Pays-Bas. Une vie au rythme de la nature, dans un quartier apaisé, propice aux déplacements doux, aux rencontres, aux partages. Proche de ce quartier “nouvelle génération”, un autre mini quartier pourrait venir se greffer, comme porte d’entrée de l’éco-village, en lieu et place de l’hôpital psychiatrique, voué à la démolition. L’idée est de conceptualiser des habitats avec bureaux en rez-de-chaussée et logements à l’étage.
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